Été 1866. Monseigneur Charles-François Baillargeon (1798-1870) quitte Neuville pour se rendre à Saint-Raymond. Comme la route est longue, il décide de faire un arrêt chez un certain Narcisse Beaudry résidant à proximité du pont qui enjambe la rivière Jacques‑Cartier, au nord de la seigneurie de Neuville dite la Pointe-aux-Trembles. La nature de l’endroit traversé par le parcours sinueux de la rivière le charme, si bien que l’année suivante, il consent enfin à accorder une réponse positive à une demande incessante des habitants du coin.

Depuis 1793, les habitants des rangs au nord de la seigneurie de Neuville font la demande d’obtenir l’autorisation pour construire une chapelle ou, plus tard, d’ériger une nouvelle paroisse, ce qui leur est toujours refusé. Cette fois-ci, c’est la bonne. Plus question de parcourir des kilomètres pour se rendre aux églises de Neuville ou de Cap-Santé. Le 15 avril 1867, Monseigneur Baillargeon signe le décret pour l’érection de la nouvelle paroisse de Sainte‑Jeanne-de-Neuville.
En attendant le début des travaux à l’été 1868, on érige une chapelle temporaire faite de branches de sapin pour célébrer les premiers offices. Cet abri de fortune ne sera toutefois pas utilisé très longtemps, car avec l’arrivée du temps froid à l’automne, il faut trouver un autre lieu. Narcisse Beaudry, qui avec Basile Mottard a fait don du terrain où sera érigé le temple, prend donc en charge d’accueillir chez lui le prêtre et ses fidèles pour y dire la messe.

Le 28 septembre 1868, c’est la bénédiction de la première pierre. L’église construite d’après les plans de l’architecte Jean-Baptiste Derome (1837-1910)[1], qui sera d’ailleurs le seul édifice religieux qu’il dessinera dans la région, sera construite à partir de pierre provenant des rives de la Jacques-Cartier, extraite tout près du Moulin Marcoux. Les travaux vont bon train et en novembre 1869, l’église est déjà prête à accueillir les fidèles et le jeune curé Auguste-Honoré Gosselin (1843-1918), âgé de 26 ans, s’installe dans la paroisse[2]. Toutefois, hormis la chaire[3] qui est installée le mois suivant dans le chœur, l’église est encore bien dégarnie. Une fois de plus, la patience des fidèles est mise à l’épreuve, car il faut attendre à l’été 1881 avant que les travaux de finitions intérieurs ne débutent.

L’attente aura valu le coup. L’architecte David Ouellet (1844-1915) dessine les plans d’un décor intérieur riche et harmonieux qu’il livre le 3 juillet 1881. Il ne manque plus que les trois autels qui viendront compléter le décor quelque temps après. Deux ans plus tard, sous l’égide du curé François-Eusèbe-Ernest-Gustave Hudon[4], deuxième de la paroisse, d’autres travaux de grande envergure sont entrepris. On installe une toiture de tôle galvanisée plus durable et on mandate Joseph Bussières (1840-1904) pour enfin ériger le clocher dessiné par son fils l’architecte Joseph-Georges Bussières (1869-1916)[5] – et les clochetons – qui accueillera le carillon acheté à la fonderie d’Adolphe Havard de Villedieu en France trois ans plus tard[6].

En 1907, l’heure est aux grands travaux à nouveau. Cette fois-ci, il faut agrandir l’église. La paroisse vit une importante croissance démographique depuis le passage du Canadien Pacifique en 1874 et malgré l’ajout d’un jubé dans la nef en 1872 et d’un second au-dessus en 1878[7] l’église ne répond plus au besoin de la population. L’architecte Philéas Myrand, qui cinq ans auparavant complétait le décor intérieur de l’église de Saint-Casimir, propose de démanteler le chœur et la sacristie. L’objectif ? Ajouter un transept, reconstruire la sacristie et doter l’église d’un chœur plus vaste auquel est ajoutée une galerie, dite le « jubé des sœurs », comme à Saint‑Casimir. Alfred Giroux a la charge de réaliser les travaux et en 1908, l’église a gagné 15 mètres de longueur. De plus, le nombre de bancs a pratiquement doublé : de 176 bancs, elle passe à 300 bancs. À la fin des travaux l’année suivante, on en profite pour démonter le second jubé afin d’y installer l’orgue Casavant[8] qui remplacera l’harmonium acquis en 1897. Si l’orgue était activé de façon mécanique à ses débuts, on constate rapidement qu’il est difficile de trouver de bons « souffleurs ». La soufflerie sera donc électrifiée en 1924.

Près de dix ans plus tard, on entreprend les derniers travaux majeurs[9]. Le parachèvement du transept est terminé et on augmente une dernière fois la capacité de l’église en ajoutant deux jubés dans le transept et en agrandissant la tribune de l’orgue[10].

L’ilot paroissial de Pont-Rouge comprend l’église, le presbytère[11], le cimetière, ainsi que la grotte de Notre-Dame-de-Lourdes et le centre paroissial. Outre l’ilot paroissial, dès 1888 on retrouvait à l’endroit de l’actuel Bureau de poste l’École modèle. Celle-ci servira jusqu’à la construction du Couvent Notre-Dame du Sacré-Cœur en 1952, devenu l’école Perce-Neige en 1982. De plus, en 1915 on construisait le collège Saint-Charles pour l’éducation des garçons. Enfin, face à l’église se trouve le couvent des sœurs de la Charité de Saint-Louis, construit en 1928, qui a remplacé le premier couvent acquis en 1905[12]

Lors de la construction de l’église en 1868, Derome opte pour le plan récollet, soit un plan rectangulaire donnant au chœur un chevet plat. Toutefois, lors de l’agrandissement de l’église en 1907, l’ajout d’un transept et la reconstruction du chœur en saillie lui confèrent un plan dit jésuite, c’est-à-dire qu’à l’instar de plusieurs églises construites à la fin du 19e siècle, l’église a désormais la forme d’une croix latine.

La nef à un vaisseau est surmontée d’une voûte en anse de panier[13] richement ornée de symboles de la foi chrétienne, dont la colombe représentant l’Esprit‑Saint, le cœur symbolisant l’amour de Dieu et le pélican évoquant le sacrifice du Christ sur la croix. Le somptueux décor de Ouellet est relevé par des ornements en dorure et par la présence d’un imposant baldaquin abritant le maître-autel qui prend la forme du triangle, symbolisant la Sainte-Trinité. Les colonnes soutenant le baldaquin sont surmontées de chapiteaux formés de feuilles d’acanthe et de volutes, ainsi que les pilastres (colonnes plates) dans la nef soulignent le caractère néo-roman de l’église.

Bien qu’elle ait perdu sa chaire, sa balustrade et ses fonts baptismaux qui étaient situés à l’arrière, l’église de Pont-Rouge a su conserver son décor intérieur tel qu’il était lors des derniers travaux au début des années 1930, sans grands changements majeurs. La lampe du sanctuaire est toujours éclairée et les autels latéraux, identiques au maître-autel, sont restés inchangés.

L’art occupe une place importante dans l’église de Pont-Rouge. Comme pour plusieurs églises dans Portneuf, on y retrouve la trace d’un important sculpteur de la région, Louis Jobin (1845-1928). Deux statues lui ont été commandées en 1920, soit sainte Jeanne de Chantal qui se trouve au-dessus du maître-autel et saint Tharcisius dans le « jubé des sœurs ». Ces deux statues font partie d’un ensemble statuaire plus important comprenant saint Antoine de Padoue, saint François d’Assise et saint Gérard Majella, toutes installées dans le jubé du chœur. En plus de cet ensemble, les statues du Sacré-Cœur et de Notre‑Dame du Sacré-Cœur se trouvent dans le transept gauche, et saint Joseph[14] et sainte Anne dans le transept droit.

Louis Jobin a réalisé trois autres statues pour la fabrique de Pont-Rouge, dont la statue de saint Jean qui aurait été léguée au Musée des Beaux-Arts de Montréal, ainsi que les statues de saint Pierre et saint Paul qui faisaient partie du calvaire du cimetière de 1890 et qui sont aujourd’hui conservées au Musée des Beaux-Arts d’Ottawa[15].

Depuis son érection, l’église a acquis une importante collection de tableaux. Le 26 octobre 1884, on procède à la bénédiction de cinq toiles du peintre italien Giovanni Capranesi (1852-1925) dont seulement deux s’y trouvent encore, sainte Agnès et saint Louis de Gonzague, trônant au‑dessus des autels latéraux[16].

En 1930, le peintre verrier français Guillaume-Ernest Pellus (1878-1945) réalise quatre tableaux pour l’église de Pont-Rouge alors qu’il travaillait à Montréal. Dans le transept droit, on retrouve Jésus et les petits enfants et l’Assomption, alors que dans le transept gauche on retrouve Le Recouvrement de Jésus au Temple et l’Ascension. En plus de ces tableaux, Pellus a orné l’année précédente les fenêtres de l’église de pas moins de 35 vitraux représentant les douze apôtres du Christ[17], ainsi que 23 saints et saintes[18].

Dans la galerie du chœur, on retrouve six autres tableaux attribués ou signés par Pellus, Notre-Dame de Lourdes, l’Annonciation, l’Agonie de Jésus réconforté par un ange, Le Bon Pasteur, la Résurrection et la Sainte Famille, alors que dans la nef se trouve un chemin de croix à l’encadrement soigneusement travaillé[19].

Enfin, dernière acquisition de l’église, à droite dans le chœur se trouve un Christ en croix réalisé en 1992 par le sculpteur de Saint-Jean-Port-Joli Benoi Deschênes.

Comme il n’y avait pas de salon funéraire à l’époque, en 1878 la fabrique fait l’achat d’un corbillard au coût de 24$. Lors de décès, celui-ci est mis à la disposition des familles pour la modique somme de 25 cents. Toutefois, il faut bien respecter la condition de le remiser la nuit, sans quoi les fautifs sont passibles d’une amende de 2$. En 1913, la fabrique se procure un nouveau corbillard pour la somme de 600$.

Le cimetière situé sur le côté de l’église depuis la construction de celle-ci est reculé et agrandi en 1923. Cela dit, tous n’y seront pas inhumés. En effet, d’avril 1870 à décembre 1882, 18 sépultures sont enterrées sous l’église. Il faut noter qu’il s’agissait d’un privilège très dispendieux. Depuis, les corps ont été inhumés dans le cimetière.

Bien que la pratique d’inhumer des personnes sous l’église ait cessé en 1901[20], trois personnes auront un privilège similaire à partir de 1933. À son décès, le curé Dupont laisse une certaine somme d’argent afin de faire construire une crypte sous l’église et y être enterré. Son successeur exaucera son souhait. Les curés Bourque et Laflamme y seront aussi inhumés.

L’auteure tient à remercier M. Simon Julien pour son aide et sa collaboration.

ALAIN, Steeve et Corporation du vieux moulin Marcoux, Pont-Rouge, Pont-Rouge : Corporation du vieux moulin Marcoux, 1992, 231 p.

BÉLAND, Mario, « Jobin, Louis (baptisé Louis-Jean-Baptiste) », Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 13 sept. 2021, [En ligne].

BÉLAND, Réjean et Société historique de Portneuf, Pont-Rouge, [S.l.] : Société historique de Portneuf, 1978.

Corporation des lieux historiques de Pont-Rouge, Sur les chemins de Pont-Rouge, Pont-Rouge : Corporation des lieux historiques de Pont-Rouge, 1998, 76 p.

GAGNON, Serge, « Gosselin, Auguste-Honoré », Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 13 sept. 2021, [En ligne].

Inventaire des lieux de culte du Québec, « Église Sainte-Jeanne », Conseil du patrimoine religieux du Québec, 2021, [En ligne].

JULIEN, Germain, Yves Julien et Charles Bussières, Histoire de Pont-Rouge : 1867-1967, Québec : Raymond Lemay Inc., 1967, 128 p.

LABRECQUE, Paul et Hélène BOURQUE, « Pont-Rouge : Église Sainte-Jeanne-de-Chantal », Les églises et les chapelles de Portneuf. Cap-Santé, Québec : MRC de Portneuf, c2000, 75p. : ill.

LABRIE, Denis, Brève histoire de Pont-Rouge. Société d’histoire de Pont-Rouge, 2020, [En ligne].

LEMIEUX, Lucie, « Baillargeon, Charles-François », Dictionnaire biographique du Canada, vol. 9, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 9 septembre 2021, [En ligne].

Paroisse de Pont-Rouge, À la découverte de l’église Sainte-Jeanne de Pont-Rouge, Paroisse de Pont-Route, 2017.

Répertoire du Patrimoine Culturel du Québec, « Centre paroissial de Pont-Rouge », Ministère de la Culture et des Communications, 2013, consulté le 13 septembre 2021 [En ligne].

Répertoire du Patrimoine Culturel du Québec, « Cimetière de Pont-Rouge », Ministère de la Culture et des Communications, 2013, consulté le 13 septembre 2021 [En ligne].

Répertoire du Patrimoine Culturel du Québec, « Derome, Jean-Baptiste », Ministère de la Culture et des Communications, 2013, consulté le 13 septembre 2021 [En ligne].

Répertoire du Patrimoine Culturel du Québec, « Église de Sainte-Jeanne », Ministère de la Culture et des Communications, 2013, consulté le 3 septembre 2021 [En ligne].

Répertoire du Patrimoine Culturel du Québec, « Ensemble institutionnel de Pont-Rouge », Ministère de la Culture et des Communications, 2013, consulté le 3 septembre 2021, [En ligne].

Répertoire du Patrimoine Culturel du Québec, « Grotte de Notre-Dame-de-Lourdes », Ministère de la Culture et des Communications, 2013, consulté le 13 septembre 2021, [En ligne].

Répertoire du Patrimoine Culturel du Québec, « Ouellet, David », Ministère de la Culture et des Communications, 2013, consulté le 13 septembre 2021, [En ligne].

Répertoire du Patrimoine Culturel du Québec, « Presbytère de Sainte-Jeanne », Ministère de la Culture et des Communications, 2013, consulté le 13 septembre 2021, [En ligne].

Ville de Pont-Rouge, « Histoire », Ville de Pont-Rouge, 2018, consulté le 3 septembre 2021, [En ligne].

[1] L’architecte Jean-Baptiste Derome a travaillé avec Étienne-Eugène Taché à l’édification du Parlement, ainsi que l’ancien Palais de justice de Québec.

[2] Il y restera jusqu’en 1886. Homme de lettres, il faisait des études doctorales et travaillait à l’écriture de la biographie de Mgr de Laval pendant sa présence à Pont-Rouge. Les paroissiens ne le trouvaient pas souvent au presbytère, comme il passait beaucoup de temps sur le bord de la rivière à travailler, ou encore quand ils arrivaient au presbytère, ils le trouvaient en train de travailler. Il avait mis sur pied une bibliothèque paroissiale au presbytère et en 1878 on y trouvait 145 ouvrages et 50 lecteurs. En 1880, elle comptait 300 volumes et 60 usagers.

[3] En 1928, la chaire est déplacée dans la nef, sur le coin gauche du transept, pour que les paroissiens puissent mieux entendre.

[4] L’abbé Hudon a été curé de Pont-Rouge de 1886 à 1900.

[5] Joseph-Georges Bussières est aussi l’architecte qui a donné à l’église de Grondines ses clochers asymétriques (1895) et dessiné les plans des églises de Saint-Casimir (1898-1899) et de Rivière-à-Pierre (1909).

[6] Le carillon de trois cloches – fa, sol et la – acheté en 1896 a coûté 708,14$. La première cloche, Jeanne‑Françoise, pèse 1350 livres; la seconde, Léon-Elzéar-Alexandre-Louis-Nazaire, 975 livres; et la troisième, Auguste-Honoré-Eusèbe-Ernest-Gustave, 680 livres.

[7] Le premier jubé comprenait 46 bancs pour les paroissiens, alors que le deuxième jubé accueillait 44 bancs pour les chantres.

[8] Lors de la restauration de l’orgue en 1992, le jeu de trompette qui avait été retiré avec le temps a été réinstallé. L’orgue comporte 19 jeux, en plus de tirasses et accouplements. L’instrument est constitué de 1235 tuyaux, dont le plus petit mesure 30 cm, alors que le plus gros s’élève à 4,57 m.

[9] Entretemps, la lumière électrique a été installée dans l’église en 1903, alors que le service d’eau y a été acheminé en 1905.

[10] C’est M. Lauréat Doré qui est chargé de l’exécution des travaux.

[11] Le presbytère actuel, construit en 1917, est le second de Pont-Rouge, le premier ayant été construit tout juste après l’érection de l’église, en 1870. En attendant la construction de la demeure curiale, Narcisse Beaudry a loué une partie de sa maison au curé Gosselin pour la somme de 2$ par mois.

[12] D’abord nommé « Pensionnat Saint-Louis », l’édifice deviendra l’École Normale Saint-Joseph en 1946. Transformé en résidence pour la Congrégation des S.S. de la Charité de Saint-Louis, l’ancien couvent a été reconverti en Hôtel de Ville en 2017.

[13] Aussi appelé arc surbaissé.

[14] Les statues de saint Joseph et de Notre-Dame du Sacré-Cœur (sainte Vierge) auraient été achetées en 1877 pour la somme de 60$.

[15] Ces statues auraient été vendues en 1955 pour la modique somme de 50$ chacune à A. Sidney Dawes, de Montréal, qui les a par la suite léguées au Musée des Beaux-Arts d’Ottawa en 1962.

[16] Les trois autres tableaux de Capranesi à l’église de Pont-Rouge étaient Saint François de Sale donnant à sainte Jeanne de Chantal le livre des Constitutions de la Visitation, Le Christ donnant à saint Pierre les clefs du Royaume des Cieux et Saint Joachim, sainte Anne et Marie.

[17] Les vitraux représentent saint Matthieu, saint Barnabé, saint Jacques, saint Simon, saint André, saint Thaddée, saint Thomas, saint Barthélemy, saint Philippe, saint Jean, saint Paul et saint Pierre.

[18] Les saintes et saints représentés sont sainte Cécile, sainte Marguerite-Marie Alacoque, saints Martyrs canadiens, saint Jean Berchmans, saint Gérard Majella, saint Stanislas, saint Louis de Gonzague, sainte Jeanne d’Arc, sainte Agnès, sainte Catherine, sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, saint Dominique, saint François d’Assise, saint Charles Borromée, saint Antoine de Padoue, saint François de Sales, saint Vincent de Paul, Sacré-Cœur de Jésus, saint Jean Baptiste, sainte Jeanne de Chantal, Sacré-Cœur de Marie, saint Joseph et sainte Anne.

[20] La dernière personne à avoir été enterrée sous l’église est M. Augustin Bussières.

Projet réalisé par

Équipe

DIRECTION TECHNIQUE
AARON BASS

RECHERCHE
LAURA TROTTIER

RÉVISION DES TEXTES
ÉLIANE TROTTIER

PHOTOGRAPHIE
DENIS BARIBAULT

VISITE PANORAMIQUE
EMY VALLIÈRES

INTÉGRATION WEB
SIMON PARADIS-DIONNE

Ce projet a été rendu possible grâce à