L’église de Saint-Thuribe, juchée sur la butte culminant la route menant au cœur du village, est située dans un décor bucolique, entourée de champs et de forêts. Ce sont d’ailleurs les richesses du territoire qui ont mené les premiers bâtisseurs à s’y établir pour y pratiquer l’agriculture et l’acériculture, au pied des Laurentides[1]. Les premiers habitants à s’installer plus en amont de la rivière Blanche se trouvaient trop éloignés de Saint-Casimir et de son église. Ils font donc la demande, en juin 1894, de pouvoir construire un nouveau temple et d’ouvrir les registres d’une nouvelle paroisse. Le verdict ? Refusé. Qu’à cela ne tienne, ils persistent et sont enfin entendus en 1897. Pour l’occasion, la Fabrique de Saint-Casimir, qui jouit alors d’une toute nouvelle église, fait même don de 3120$ à la nouvelle Fabrique[2], de même que des premiers accessoires – ciboire et calice – pour le curé. De plus, comme la nouvelle paroisse a besoin d’un curé, c’est J.-Olivier Martin (1870-1923), alors second vicaire de Saint-Casimir, qui en aura l’honneur.

Dès l’érection canonique de la paroisse Saint-Thuribe de Grandbois[3] le 13 novembre 1897, Honoré Lachance, architecte de Saint-Casimir, s’empresse de préparer les plans de la future église de bois, ainsi que ceux de la sacristie et du presbytère. Toutefois, à la demande de Mgr Bégin[4] (1840-1925), les plans doivent être simplifiés puisqu’il la veut en briques rouges, dominant ainsi le paysage villageois par sa couleur distinctive. Pour se faire, l’entrepreneur de Notre-Dame-des-Anges Francis Dion utilise les matériaux provenant de la briqueterie ouverte pour l’occasion, qui serviront par le fait même à la construction du presbytère. Pas moins de 50 000 briques y seront fabriquées ! Les travaux de construction de l’église commencent en 1898 et la bénédiction du temple a lieu aussi tôt que le 11 mai 1899. L’année suivante, les trois cloches[5] de Henry McShane de Baltimore[6] résonnent enfin dans la campagne de Saint-Thuribe.

Il faudra deux années avant que les plans du décor intérieur de l’église et de la sacristie ne soient réalisés en 1901. La tâche sera confiée à Joseph-George Bussières (1869-1916), architecte natif de Pont-Rouge, qui vient alors tout juste de finaliser les plans de la nouvelle église de Saint-Casimir (1898-1899)[7]. Bussières signera un décor de style classique monumental d’une grande qualité[8]. Une fois les travaux terminés, on procède enfin à l’achat, en 1905, d’un maître-autel réalisé par le sculpteur Francis-Pierre Gauvin (1866-1934), pour lequel une pierre d’autel sera achetée l’année suivante, de même qu’un tableau représentant saint Thuribe commandé à l’atelier des Sœurs du Bon-Pasteur de Québec[9] pour la modique somme de 100$[10].

En 1920, des travaux majeurs sont amorcés pour consolider les fondations de l’église, déjà fragilisées en raison de la nature argileuse du terrain[11]. On en profite alors pour confier à l’entrepreneur de Saint-Casimir Alfred Giroux (1845-1909), en plus de ce mandat, celui de prolonger le jubé et de construire les galeries latérales[12]. Au même moment, la façade est modifiée : pour solidifier celle-ci, la portion centrale est renforcée en saillie[13]. Pour se faire, on remplace les briques artisanales de cette portion de la façade qui seront réutilisées pour la construction de l’annexe du presbytère. Enfin, les travaux reprennent au printemps 1922 afin de parachever le décor intérieur. Alors qu’Alfred Vallée[14] (1875-1970) achève la menuiserie du chœur, on fait appel au peintre Louis-Eustache Monty (1873-1933) de Montréal pour réaliser les détails peints du chœur, dont la fresque. En 1948, c’est la touche finale. La dorure est appliquée sur le décor de Bussières et la tâche de repeindre le motif central du calice[15], est confiée à Georgette Julien (1930-2013), du village. Finalement, en 1950, l’église vibre enfin au son de l’orgue Hammond nouvellement installé au jubé arrière.

L’apparence désormais achevée de l’église ne restera, malheureusement, pas même vingt ans intouchée. À l’instar de plusieurs églises au Québec, le chœur de l’église est réaménagé de façon importante en 1966, sous l’égide du curé Chandonnet. Tout le mobilier liturgique du chœur disparaît : les trois autels[16], la chaire et la balustrade sont alors enlevés. La lampe du sanctuaire, quant à elle, reste en place, mais l’architecture gagne alors en simplicité. Pour compléter le mobilier maintenant manquant du chœur, on s’adresse une fois de plus au savoir-faire local. C’est Fernand Vallée, menuisier de Saint-Thuribe, qui réalise l’ambon et la table d’autel[17] de 1966 à 1968. De plus, l’église en profite pour faire l’acquisition d’un tabernacle réalisé par Éloi Baillargeon[18].

Depuis la fondation du village de Saint-Thuribe, l’îlot paroissial a compris, en plus de l’église, le presbytère[19], le cimetière[20], le couvent[21], de même qu’un monument du Sacré-Cœur réalisé en 1917 par Jobin & Genois et une grotte.

L’église de Saint-Thuribe a été conçue selon un plan architectural simple de forme rectangulaire, dont le chœur en saillie est constitué d’une abside en hémicycle. À l’extérieur, deux clochetons ornent la devanture, de même qu’un œil-de-bœuf au-dessus de la porte centrale. De plus, les chaînages d’angle et les encadrements des ouvertures réalisés à partir de pierres de Saint-Marc-des-Carrières viennent découper la structure et le contraste de couleur avec la brique artisanale enjolive l’extérieur du bâtiment.

Si l’architecture de l’église est simple, à l’intérieur la nef haute à trois vaisseaux, dont la voûte est en arc en plein cintre, de même que le jubé arrière et les tribunes latérales faisant toute la longueur de la nef donnent une belle impression d’espace et de grandeur à l’église aux dimensions pourtant modestes. Cette église est d’ailleurs typique des églises construites à cette époque. Le décor finement réalisé de Bussières contraste avec l’extérieur et malgré les modifications apportées en 1966, l’église a conservé toutes ses boiseries et ses bancs d’origine[22], dont le banc du connétable[23].

Au-delà de son décor, l’église de Saint-Thuribe possède peu d’œuvres d’art. En plus du tableau de saint Thuribe acquis en 1905 et réalisé à l’atelier des Sœurs du Bon-Pasteur de Québec, on y retrouve deux tableaux depuis 1922 : saint Augustin et sainte Cécile. Finalement, on y retrouve un chemin de croix fabriqué par la Daprato Statuary Compagny[24] et acheté la même année. Enfin, l’église possède un statuaire de plâtre.

Parmi les curés que la paroisse de Saint-Thuribe aura vus passer, l’abbé Martin St-Amand, curé de 1969 à 1974, aura particulièrement marqué les esprits pour son implication auprès des jeunes. Il était connu pour organiser des corvées afin d’entretenir le terrain de jeux pour les enfants du village. Dynamique, il aurait déjà organisé, lors d’une Fêtes aux sucres, du souque à la corde dans l’allée principale de l’église ! Le curé St-Amand était, en réalité, tellement apprécié de la population que celle-ci lui aurait offert, pour Noël… une motoneige, dans l’église même !

Au printemps 1979, le 26 mai, un vent violent se lève à Saint-Thuribe. Les bourrasques sont si fortes que le clocheton de droite se décroche et endommage l’entrée du sous-sol en tombant. Un mois plus tard, il retrouve sa place sur la façade de l’église.

À peine vingt ans plus tard, le 9 juin 1996, c’est la catastrophe : il y a feu à l’église! Heureusement, les pompiers interviennent prestement et sauvent l’église.

Le 12 avril 1964, une tradition toute particulière à Saint-Thuribe naît : la Fête aux sucres organisée par la Fabrique, dans l’érablière de la Fabrique, est depuis célébrée tous les ans.

Un immense merci à madame France Lachance pour son aide et sa collaboration.

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[1] Au 19e siècle, lorsque les premiers colons commencèrent à défricher les terres le long de la rivière Blanche, le territoire faisait encore partie de la seigneurie des Grondines. Alors que le commerce du bois battait son plein dans la province, la forêt était le principal revenu des premiers habitants. Toutefois, le seigneur réservait le plus beau bois, dont le bois de chêne, pour la construction de la flotte du roi; voir France Lachance, Saint-Thuribe, 1898-1998 : 100e : d’hier à aujourd’hui. [Saint-Thuribe, Québec] : Comité du 100e anniversaire de Saint-Thuribe, 1998, p.16.

[2] France Lachance, Saint-Thuribe, 1898-1998 : 100e : d’hier à aujourd’hui. [Saint-Thuribe, Québec] : Comité du 100e anniversaire de Saint-Thuribe, 1998, p.19.

[3] C’est l’archevêque de l’époque lui-même, Mrg Bégin, qui a suggéré le nom civil de Grandbois à la paroisse, en l’honneur des Grandbois de Saint-Casimir qui possédaient autrefois les terres qui serviront à la colonisation de Saint-Thuribe.

[4] Monseigneur Bégin, né Louis-Nazaire Bégin, a été nommé archevêque de Québec en 1898, puis cardinal en 1914. Il a contribué, jusqu’à son décès en 1925, à l’érection de plus de soixante paroisses.

[5] Comme c’est souvent le cas, les cloches de Saint-Thuribe ont été baptisées. La première porte les noms de Joseph, Jean-Noël, Léon, Louis Nazaire, Thuribe, la seconde Antoine, Henri, Jules, Adolphe, Olivier et la troisième Marie-Anne, Corinne, Alice.  

[6] Selon l’Inventaire et évaluation patrimoniale des églises de la MRC de Portneuf : rapport d’expertise de Paul Labrecque et Hélène Bourque, les cloches auraient été fabriquées par un certain Heary M. Shaw de Baltimore. Toutefois, devant l’absence d’informations concernant cette fonderie, nous suggérons qu’il s’agirait plutôt de Henry McShane, de la McShane Bell Foundry de Baltimore (Maryland), fondée en 1856 et toujours en activité. 

[7] Bussières est l’architecte à qui l’on doit également l’église de Rivière-à-Pierre (1909), de même que les clochers de l’église de Grondines (1905).

[8] Paul Labrecque et Hélène Bourque, Les églises et les chapelles de Portneuf, Cap-Santé, Québec : MRC de Portneuf, 2000, p.65.

[9] Pendant de nombreuses années, des élèves ont été initiées au travail artisanal et à la création artistique dans les ateliers des Sœurs du Bon-Pasteur. On y apprenait la peinture, la statuaire, la reliure, l’imprimerie et l’ornementation sacerdotale. Les œuvres produites servaient entre autres à combler les besoins des églises.

[10] France Lachance, Saint-Thuribe, 1898-1998 : 100e : d’hier à aujourd’hui. [Saint-Thuribe, Québec] : Comité du 100e anniversaire de Saint-Thuribe, 1998, p.21.

[11] Plus de la moitié du territoire de Saint-Thuribe est située sur les basses terres portneuvoises. Ces terres sont constituées d’un sol argileux ou sablonneux qui les rend meubles. La fragilité du sol a d’ailleurs causé plusieurs éboulis dans les environs, dont un important glissement de terrain en 1898 à Saint-Thuribe.

[12] Paul Labrecque et Hélène Bourque, Les églises et les chapelles de Portneuf, Cap-Santé, Québec : MRC de Portneuf, 2000, p.66.

[13] En architecture, une saillie désigne une avancée par rapport au mur. 

[14] Alfred Vallée a aussi construit le premier couvent de Saint-Thuribe en 1912. 

[15] Une archive visuelle permet de voir que la fresque était déjà complète avant 1948 et que le motif central du calice d’origine a été remplacé. 

[16] L’autel latéral gauche était dédié à saint Joseph, alors que celui de droite à la sainte Vierge. 

[17] Quelques années plus tard, vers 1970, Fernand Vallée réalise aussi les panneaux décoratifs du chœur à la demande du curé St-Amand. De plus, à l’occasion du 100e anniversaire de la paroisse, en 1898, il réalise une reproduction du livre portant sur l’histoire de Saint-Thuribe, D’hier à aujourd’hui, qui se trouve encore aujourd’hui sur la gauche du chœur, sur un présentoir. 

[18] Répertoire du Patrimoine Culturel du Québec, « Église de Saint-Thuribe », Ministère de la Culture et des Communications, 2013, [En ligne].

[19] Le presbytère a été vendu à la Municipalité de Saint-Thuribe en 2004 pour la somme symbolique de 1$. Il est par la suite devenu une résidence privée en 2006. 

[20] Un calvaire a été installé dans le cimetière en 1925. 

[21] Le couvent des Sœurs Servantes du Sacré-Cœur de Marie de Québec, construit en 1930, a été détruit dans un incendie en 2019. Il s’agissait du second couvent de Saint-Thuribe.  

[22] Les bancs sont, encore aujourd’hui, dotés d’une séparation qui ferme ceux-ci d’un côté.

[23] Le banc du connétable, aussi appelé banc du garde-chien, était le banc attribué au connétable, soit la personne en charge de surveiller que tout le monde ait une bonne conduite durant l’office. 

[24] La Daprato Statuary Company a été fondée en 1860 à Chicago par les frères Peter, Raphael, John et Charles Daprato, immigrants italiens. La compagnie, toujours en activité, produisait entre autres des statues et des chemins de croix dans ses ateliers de Chicago, New York et Pietrasanta (Italie). Elle a tenu une succursale à Montréal de 1916 à 1939 sur la rue St-Denis, puis sur la rue Notre-Dame. Voir : http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=9256&type=pge#.X5mAF9BKjIU.  

Projet réalisé par

Équipe

DIRECTION TECHNIQUE
AARON BASS

RECHERCHE
LAURA TROTTIER

RÉVISION DES TEXTES
ÉLIANE TROTTIER

PHOTOGRAPHIE
DENIS BARIBAULT

VISITE PANORAMIQUE
ÉMILE COUTURE
EMY VALLIÈRES

INTÉGRATION WEB
SIMON PARADIS-DIONNE

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