Bien installée au creux de la vallée de la rivière Sainte-Anne, la municipalité de Saint-Raymond est située dans un décor enchanteur où seuls les monts avoisinants dépassent le clocher de l’église. La paroisse de Saint-Raymond-Nonnat fondée en 1842[1], ce qui en fait la deuxième plus ancienne paroisse à être érigée canoniquement à l’intérieur des terres après Saint-Casimir, se développe grâce à la richesse des ressources naturelles de son territoire et atteint l’apogée de sa prospérité au tournant du 20e siècle. 

Dix ans après l’arrivée des premiers colons venus de l’Ancienne-Lorette pour y défricher le territoire dès le printemps 1831, une première chapelle de bois est élevée en 1844 sur le bord de la rivière Sainte-Anne. Le temple, qui est le fruit des travaux dirigés par le Capitaine Pierre J. Plamondon, est béni le 27 août 1844 et en 1847 on s’affaire à construire le presbytère. En novembre 1850, l’œuvre est pratiquement complétée alors qu’un dénommé Charles Hamel s’engage à bâtir une sacristie. Toutefois, celle-ci ne sera que de courte durée puisque la chapelle est ravagée par le feu le 10 janvier 1858. 

La reconstruction d’un nouveau temple ne tarde pas, car 10 mois jour pour jour après l’incendie, soit le 10 octobre 1858, une nouvelle église de granit est bénie. Édifiée par le maître maçon Augustin-David Dussault (1811-1875) et le menuisier Toussaint Vézina[2] (1808-1882), qui sont alors tous deux à l’oeuvre à l’église de Neuville au même moment, elle présente un plan récollet[3] et un clocher à double lanterne[4] surmonté d’une flèche. La population de la paroisse croît rapidement et déjà en 1863 on procède à l’ajout d’un jubé qui ne sera pas suffisant, puisqu’en 1883 l’entrepreneur Ferdinand Villeneuve construit des galeries latérales pour augmenter la capacité d’accueil du temple[5]. En 1892, on réaménage une dernière fois l’église alors qu’Élisée Pagé, entrepreneur de Saint-Raymond, prolonge le jubé et les galeries latérales jusqu’au rond-point[6]. Toutefois, ces trois phases d’agrandissement de l’église ne répondent plus au besoin de la paroisse qui connaît un développement fulgurant, notamment grâce à l’industrie du bois qui devient l’une des principales occupations. 

À la fin 1899, on entreprend les démarches pour ériger une nouvelle église digne des grands projets architecturaux mis en œuvre par « les paroisses prospères au tournant du siècle[7] » et qui rivalisera avec celle de Saint-Casimir achevée la même année. C’est à l’architecte Georges-Émile Tanguay (1858-1923) qu’est confié le mandat de préparer les plans et devis et c’est à nouveau Élisée Pagé qui est l’homme de confiance pour démolir le second temple et pour construire le troisième édifice religieux. Les constructeurs se tournent vers les ressources abondantes du territoire pour le parement extérieur de l’église: le granit gris à bossage provient de Rivière-à-Pierre, alors que les éléments décoratifs sont en calcaire taillé de Deschambault. Le 26 août 1900, Monseigneur Louis-Nazaire Bégin (1840-1925) bénit la pierre angulaire du temple qui encore aujourd’hui est le plus imposant de Portneuf avec ses 55 mètres de longueur[8], ses 24 mètres de largeur au transept, ses 19 mètres de hauteur et, surtout, ses 1400 places assises. 

L’année suivante, on entreprend de réaliser le décor intérieur et une fois de plus, Élisée Pagé est mandaté pour ce faire, mais cette fois selon les plans de l’architecte Joseph-Georges Bussières (1869-1916) qui vient tout juste de terminer l’église de Saint-Casimir et d’apporter des modifications majeures à l’église de Grondines. Toutefois, Bussières démissionne en juillet et c’est Georges-Émile Tanguay qui reprend le travail jusqu’en 1903[9]. Le statuaire de Québec Michel Rigali (1841-1910) se charge de l’ornementation de plâtre et de bois et son atelier complète les détails de peinture et de dorure. Une partie du mobilier liturgique est conçue par Joseph Villeneuve, entrepreneur et sculpteur de Saint-Raymond, qui réalise en 1903-1904 les trois autels et les huit consoles surmontées de dais dans le chœur. L’année suivante, Villeneuve achève la décoration du chœur et de la sacristie. 

Hormis un porche ajouté au bras droit du transept en 1942[10] et la reconstruction du clocheton gauche en 1950[11], après que celui-ci ait été arraché par le vent, aucun changement n’est apporté à l’église jusqu’en 1953, alors que l’artiste décorateur Marcel Gagnon rafraîchit le décor intérieur à la suite des recommandations faites par Gérard Morisset[12] (1898-1970). 

Cela dit, en 1966, les changements sont majeurs. Le renouveau liturgique apporte un vent de modernisme sans précédent pour l’église cathlique, que la paroisse de Saint-Raymond-Nonnat embrasse pleinement. On modifie de manière draconienne le décor de l’église qui perd alors de nombreux éléments ornementaux et du mobilier: les trois autels de Villeneuve, la chaire, le banc d’oeuvre, le huits dais des consoles du choeur, la balustrade, les appliques en plâtre de la voûte, les lustres… tout ceci disparaît pour faire place à la modernité. On installe une table d’autel et un tabernacle dans le choeur, on habille les fenêtres de vitraux modernes et on refait la couverture, la maçonnerie et le porche de l’église[13]. Vingt ans plus tard, on fait l’ajout de dorure à la décoration de l’église et les vitraux modernes de la nef sont remplacés par des carreaux de verre afin d’offrir au temple une plus grande luminosité. La dernière modification fut le retrait de huit bancs à l’arrière de l’église afin de permettre un meilleur accueil lors des funérailles. 

L’église de Saint-Raymond « compte parmi les symboles architecturaux de la région[14] », tant par l’ampleur de ses dimensions que par « l’expression de sa modernité[15] ». Bien qu’implanté dans un contexte urbain, on devine encore l’îlot paroissial[16] avec la présence de l’ancien couvent mansardé des Soeurs de la Charité à la gauche de l’église, de même que le presbytère[17] à l’arrière de l’église. 
L’église Saint-Raymond-Nonnat est l’œuvre de nombreux architectes et artisans qui ont contribué à en faire un édifice d’une grande valeur patrimoniale dans la région. L’architecture audacieuse de Georges-Émile Tanguay et l’esprit moderne des œuvres religieuses qui complètent le décor intérieur en font un temple tout à fait unique dans Portneuf. Représentative des églises de grande envergure construites à la fin du XIXe siècle, elle trouve son comparable en l’église de Saint-Casimir où Georges-Émile Tanguay et Joseph-Georges Bussières ont également tous deux travaillé[18]

L’édifice imposant a été construit selon un plan en croix latine, dont le chœur en saillie se termine par une abside en hémicycle. La sacristie, quant à elle, se trouve dans l’angle du chevet et du bras gauche du transept. À l’intérieur, la nef se divise en trois vaisseaux et est surmontée d’une voûte en arc en plein cintre. Les deux tribunes arrière, dont la plus élevée accueille l’orgue, les deux tribunes latérales et les deux tribunes de chœur[19] ont permis d’accroître de manière considérable la capacité d’accueil de l’église alors que la population de la paroisse a connu un fort essor au moment de sa construction. 

La proposition de Tanguay est d’une grande originalité et l’allure colossale de l’église de granit est amplifiée par la tour-clocher[20] soutenue par des contreforts et par les deux clochetons latéraux qui donnent de l’amplitude à la façade. Si l’intérieur a subi plusieurs modifications importantes dans la deuxième moitié du 20e siècle, l’apparence extérieure de l’église a conservé son intégrité, dont sa toiture en tôle à la canadienne. 

Bien qu’une partie du mobilier liturgique d’origine ait été retirée à la suite du vent de modernisme du renouveau liturgique suivant Vatican II, l’église possède tout de même quelques pièces d’intérêt, dont la lampe du sanctuaire[21] (1942), la table d’autel en granit de Rivière-à-Pierre, le tabernacle de 1937[22] et l’ambon de fer forgé réalisé par les frères Paul et Mandoza Papillon. Toutefois, au-delà de la perte de mobilier, l’altération notable du décor intérieur a diminué son intérêt patrimonial. Plusieurs éléments du décor dessiné par Bussières dans la tradition du XIXe siècle sont donc aujourd’hui disparus, dont les appliques de plâtres réalisées par Michel Rigali qui ornaient la voûte.
En plus des huit statues du chœur (Pierre, Paul, Matthieu, Marc, Luc, Jean, François-Xavier et Antoine de Padoue) achetées en 1904 à la libraire J.-P. Garneau de Québec, l’église de Saint-Raymond possède un chemin de croix de 1918 réalisé par le peintre Louis-Eustache Monty (1873-1933). De plus, on y retrouve deux sculptures attribuées à Louis Jobin qui ont été offertes à la fabrique par les Soeurs de la Charité, soit le ronde-bosse de Notre-Dame-de-Lourdes (1880) et le Christ en croix (1887) situés dans le bras droit du transept. 

L’une des particularités de l’église de Saint-Raymond est la quantité remarquable d’œuvres contemporaines qui s’y trouvent en plus d’être la seule église de la MRC à en posséder. Le haut du sanctuaire et la tour-clocher sont ornés de vitraux modernes fabriqués en 1966 par Jacques Déry des Verrières du Québec et un ronde-bosse de Saint Raymond Nonnat, réalisé l’année suivante par L. Vallières, se trouve dans la nef. Également, une statue sculptée en 1981 par Jacques Bourgault de Saint-Jean-Port-Joli et un tableau de Gatien Moisan de 1992, tous deux représentant le Christ ressuscité, se trouvent dans le chœur. 

Enfin, depuis août 2022, on peut admirer le triptyque de vitraux, œuvre que le verrier Olivier Ferland (1928-2017) a réalisé en 1952 pour la chapelle Notre-Dame-de-l’Assomption du lac Sept-Iles. À la suite de la vente de la chapelle en décembre 2015, le vitrail a été remis à la Fabrique de Saint-Raymond
En 1917, la paroisse fait l’acquisition d’un instrument majestueux auprès de la maison Casavant, de Saint-Hyacinthe. L’orgue de 36 jeux est inauguré en 1918 et sera restauré en 1988 par la maison Marcel Bertrand de Québec, après six mois de travaux. 

À peine huit ans après l’installation de l’orgue, en 1925, une jeune femme du nom d’Augustine Plamondon âgée de seulement 17 ans signe un contrat pour devenir organiste titulaire des grandes orgues de Saint-Raymond-Nonnat. Celle qui était également professeure de piano fera résonner l’orgue jusqu’au 25 décembre 2000, alors qu’elle tire sa révérence. Sa carrière fut remarquable, si bien que celle qui se faisait appeler tendrement Mademoiselle Augustine détient le record Guinness du plus long service en tant que titulaire des orgues d’une seule et même église. 

L’orgue est installé sur la deuxième tribune arrière, plus étroite. En raison de l’espace exigu, le moteur électrique de l’instrument est situé au sous-sol. Enfin, un mystérieux téléphone est installé sur l’orgue. Son utilité ? Celui-ci communiquait, autrefois, directement avec celui de la sacristie pour faciliter la communication entre ces deux espaces éloignés.

Nous tenons à remercier Mme Lyne Beaupré pour son aide et sa collaboration dans la réalisation de ce projet.

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[1] L’érection canonique de la paroisse a lieu le 25 mai 1842 par Monseigneur Joseph Signay (1778-1850).

 [2] Toussaint Vézina s’engage également, en avril 1871, à effectuer le décor intérieur de l’église et de la sacristie. 

 [3] Le plan récollet désigne une nef rectangulaire dont le chœur est plus étroit. 

 [4] Un clocher à double lanterne est surmonté de deux lanternes superposées l’une par-dessus l’autre. 

 [5] Selon les plans de l’architecte David Ouellet (1844-1915), Ferdinand Villeneuve fait aussi l’ajout d’un chemin couvert

 [6] Toujours selon les plans de l’architecte David Ouellet. 

 [7] Paul Labrecque et Hélène Bourque, 2000, Les églises et les chapelles de Portneuf, Cap-Santé, Québec : MRC de Portneuf, p. 59. 

 [8] L’église Saint-Raymond-Nonnat ne dépasse que de trois mètres la longueur de l’église de Saint-Casimir, qui est toutefois plus large que celle de Saint-Raymond avec ses 30 mètres de largeur au transept. 

 [9] Tanguay sera prolifique et produira pas moins de 52 feuilles – plans, élévations, coupes et autres détails – pour la réalisation du décor intérieur. 

 [10] Celui-ci est l’ouvrage des architectes Rousseau et Bégin. 

 [11] L’entrepreneur Lauréat Trépanier est chargé de refaire celui-ci d’après les plans et devis de l’architecte Conrad Bayeur. 

 [12] Gérard Morisset, natif de Cap-Santé, est un historien de l’art qui entreprit, en 1937, de faire l’Inventaire des Oeuvres d’Art du Québec. En 1951, il devient le premier secrétaire de la Commission des monuments historiques du Québec. 

 [13] L’entrepreneur de Saint-Raymond Robert Noreau est engagé pour exécuter les travaux d’après les plans des architectes Bélanger & Tremblay. 

[14] Paul Labrecque et Hélène Bourque, 2000, Les églises et les chapelles de Portneuf, Cap-Santé, Québec : MRC de Portneuf, p. 60.   

 [15] Paul Labrecque et Hélène Bourque, 2000, Les églises et les chapelles de Portneuf, Cap-Santé, Québec : MRC de Portneuf, p. 60.  

 [16] Jusqu’en 1907, le cimetière se trouvait sur la gauche de l’église. Il a ensuite été relocalisé plus loin sur la route menant vers Saint-Léonard. En 1915, une chapelle mortuaire de style néogothique y est construite par l’entrepreneur Honoré-Côme Beaupré.  

[17] Le presbytère a été construit en 1932, selon les plans de l’architecte Joseph-Siméon Bergeron. L’entrepreneur de Saint-Raymond Honoré-Côme Beaupré s’est vu confier la construction du bâtiment de brique rouge, orné de pierre de taille aux chaînages d’angle.

[18] Les paroisses de Saint-Casimir et Saint-Raymond-Nonnat sont les deux plus anciennes paroisses à avoir été développées à l’intérieur des terres de Portneuf, l’une à l’est et l’autre à l’ouest du territoire. Toutes deux ont prospéré grâce à l’industrie du bois et ont connu un développement concomitant à la fin du 19e siècle. 

[19] Les tribunes du chœur étaient appelées « jubés des Soeurs » puisque celles-ci leur étaient réservées. Les sœurs arrivaient par la sacristie et défilaient en groupe pour monter au jubé. 

[20] Le clocher abrite trois cloches ayant été bénies le 10 juillet 1890 par Monseigneur Cyprien Tanguay pour l’église précédente. Celles-ci ont été achetées en France, à la Fonderie Havard. Elles donnent les notes de fa (1610 livres), sol (1100 livres) et la (835 livres). 

[21] La lampe du sanctuaire a été offerte le 14 juin 1942 par les paroissiens à l’occasion du centenaire de la paroisse.

[22] Celui-ci a été restauré en 1967.

Projet réalisé par

Équipe

DIRECTION TECHNIQUE
AARON BASS


RECHERCHE
LAURA TROTTIER

RÉVISION DES TEXTES
GABRIEL OUELLETTE

PHOTOGRAPHIE
DENIS BARIBAULT

VISITE PANORAMIQUE
EMY VALLIÈRES

INTÉGRATION WEB
MITJA LESNIK

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